Rendez vous à Chanzac samedi 14h et départ à 15h30
Prévoyant et même sur prévoyant et afin de ne rien laisser sur le bitume nous emmenons le sac d’une jumelle. La route se passe sans problème sauf une localisation douteuse entre les véhicules qui se courent, se dépassent, se doublent ne se voient pas bref se cherchent mais heureusement il n’y a qu’une A6 et A7.
Arrivée à l’hôtel, on réveille tout le monde mais ce n’est pas grave, c’est les vacances même si il pleut. La répartition des chambres se fait par ordre d’arrivée, âge, affinités voir plus ou moins.
Lundi matin : La tenancière n’avait pas prévu les petits déj et se retrouve dévalisée rapidement, conciliabule entre elle et Christophe. La CB de Christophe met fin aux tractations.
Nous reprenons la route avec la chaleur en plus. Ça sent le Sud. Mais Georges ne sait pas encore que son duvet rangé dans le K2 est une éponge.
Arrivée au camping du Camp du domaine ça change des flots bleus. Nadine impériale voir ‘’Chevalière ‘’ ( du tastevin Chablis et Bourgueil réunis ) sur le terrain a planté le camp et nous prête sardines et maillets car le sol sec du Sud n’est pas les prairies grasses de la Normandie. Les tentes sont posées et c’est l’Amiral Christophe qui donne ses premières consignes pour une randonnée.
Départ les pieds dans l’eau en direction du cap Bénat. Découverte des eaux turquoises, de l’Ile du Levant, de Port Cros, Porquerolles et de la Fourmigue qui se trouve juste en face du camping.
Au retour, quelques exercices de sécurité pour apprécier les températures de la Grande Bleue … équivalentes à celles de la Bretagne Nord au mois d’aout ! Et bien sûr, immanquablement la journée se termine par le bain de Denis. 1 ère leçon sur la faune et la flore, nous cherchons désespérément le trottoir d’algues calcaires qui préfigure une question de la pagaie bleue de l’amiral Christophe.
Le repas du soir est brillamment orchestré par l’amiral et son épouse qui, avertis des performances du matériel limité du club avaient prévu pâtes Carbonara. Pour tout le monde, au lit pour un sommeil sauf Georges qui fait sécher son duvet.
Lundi : Au menu, navigation de Cavalière à Cavalaire et commencent les premiers problèmes de parking. Si le départ fut relativement simple, l’arrivée a frôlé la catastrophe car camion et remorque ont failli être pris en otage derrière la barre des 1,80 m soigneusement remise en place par les services techniques locaux. Il s’en est fallu d’une minute. Belle navigation par petit temps. On a transmis le coucou à Carla au passage de Cap Nègre de la part de Marco. Elle t’embrasse bien fort.
Nadine, rentrée avant le groupe nous lance un SOS. La tente a fait presque du kite-surf. Une petite tornade s’est abattue sur le camping. La tente est déchirée.
Le soir, Georges et Léon nous proposent Poulet au Curry mais malheureusement la puissance impressionnante du réchaud demande 4 H pour chauffer 3 litres d’eau. La bière, l’apéro et les histoires font passer le temps. Le vent devient notre ami. A condition d’avoir le pull, le bonnet, la veste et les tongues fourrées.
Mais les dieux sont avec nous ( enfin Joël ) car un cuit riz s’est glissé subrepticement dans la cantine à la place de la cafetière.
La nuit passe fraîchement. A se demander si nous sommes dans le Var ou au Sud Bretagne. Georges s’en fout. Son duvet est sec.
Mardi matin, Sylvaine entame ses investigations pour savoir qui est celui qui ronfle dans le groupe ( c’est pas Marc, je le jure ). Durant ce temps, Denis s’empresse d’aller chez la boulangère sans son mitron. Il croise Hugo à la place d’Huguette. Déception de courte durée car le pain est bon.
Ce mardi, on se fait la presqu’ile de Giens brillamment préparée et chronométrée par Christian et Bruno. Nous sommes réveillés à l’heure ( ou presque ) , partis à l’heure ( ou presque ), avons fait le tour comme prévu ( ou presque ), avons visité les grottes toutes ( ou presque ) et Christian était content de notre sérieux ( enfin presque ).
Et enfin le Graal, notre 1er rencontre avec les trottoir alguo calcaires, les posidonies ( Google vous expliquera ). Repas du soir, contacter Joël et Cathe.
Mercredi : Alzheimer a frappé.
Départ de la plage de l’Argentière de la Londe des Maures. Direction, fort de Brégançon avec l’aimable participation de Pascal pour qui l’électra Posidonia et autres plantes du cru n’ont plus de secret.
Certains d’entre nous ayant mal dormi décident de refaire le débarquement sur le fort de Brégançon .
Mais n’est pas Eisenhower qui veut, la DCA les repérèrent dès leurs arrivées dans les eaux gouvernementales. Un ‘’ dégage ‘’ les fait reculer, l’incident diplomatique n’était pas loin. Au retour, on nous prend pour des Bretons, Aber Vrac’h, Crozon éveillent les esprits. Nous leur avons dit que nous venions de Trac’h ( sur un malentendu, ça peut marcher )
Christian et Bruno nous gratifient d’un céleri rémoulade et d’une julienne de navets, lardons. Que du frais. Tout cela nous aide à philosopher sur le cours du schtroumpf Arnaud et ses intéressantes explications sur la migration de l’œil du poisson plat.
Y a pas que le muscle qui fonctionne dans un kayakiste, il pense aussi.
Jeudi : Vent force 3, conformément au règlement les aspirants pagaie verte n’ont pas navigué. Randonnée sur les crêtes et découverte de la flore locale pour les uns. Safari photo dans les salins que nous avons aperçu hier à Hyères.
Le soir, apéritif dînatoire chez les parents de Nathalie.
Nous remercions vivement nos hôtes de nous avoir fait goûter les spécialités.
Anchoïade, tapenade et quelques sirops fortement parfumés. Les recettes ont été demandées mais il y a des doutes possibles sur ce qui a été réellement retenu.
Heureusement, Nathalie pourra faire un rappel plus tard. Super soirée, nous reviendrons dans le Sud.
Vendredi : Nous terminons en beauté par le tour de Porquerolles, au départ de la Tour Fondue. La météo est engageante. Les roches déchiquetées de la côte Sud sont magnifiques. La chaleur incite à un esquimautage qui se termine en barbotage. Nous passons le phare Sud. Jusque là tout va bien, rase-caillou le long de la cote sud ouest. Certains veulent manger mais l’amiral insiste pour que l’on avance jusqu’au passage de la pointe Est et découverte pour certains de l’effet Venturi entre Giens et Porquerolles. Ce qui s’est passé sur la cote nord Est reste sur la cote Nord. Mise en œuvre de diverses techniques : coups de pagaie derrière la vague, contrôle de la gite coté vague, pagayage horizontal, confort de la pagaie groenlandaise dans le vent. Retour à la tour Fondue 29km au compteur. Tout cela sous l’œil de l’amiral Christophe.
Le soir, dégustation des restes découverts dans les cantines et examens finals volet environnement.
Dernier jour, lever à 8h, dépose de Christian à la gare et retour vers Paris, 21°au départ 6° à l’arrivée à Trappes.
Semaine superbe, un rythme soutenu sans courir dans une bonne ambiance. Des souvenirs plein la tête.
Les photos de Cath sur :
https://www.flickr.com/photos/cktsqy/al ... 7402139342
Stage KdM Var 16 au 23 Avril 2016
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