Youenn a écrit :
Iles des Glénan, tout est dans le titre, pas besoin de teasing, je veux en être. Je guette le forum et je fais bien car les places sont rapidement réservées.
Il manque un M1, le Président pratique la pensée positive et trouve un arrangement.
Pas besoin de teasing donc mais un mot attire mon attention : Brocolis… Google est mon ami : « Aliment à calories négative »… je flaire l’embrouille, je vais ajouter des noix de cajou, un saucisson et quelques crêpes dans la pharmacie en cas de coup dur.
Viennent des débat hautement scientifiques sur les teneurs en protéine et leur assimilation… puis une analyse comparative : café au lait versus lait au café… prudent je rajoute un bout de comté et une gourde de rhum dans la pharmacie, les deux sont vieux et donc raccord avec la pratique du Kmer
L’archipel n’est pas très éloigné des côtes mais cela reste deux traversées exposées à la houle et au vent. De plus, même en gite, le confort y est spartiate : le groupe doit être autonome pour 3 jours eau potable incluse, pas loin de 60 litres seront embarqués.
OrganisatEURS et encadrants se réunissent pour partager sur les limites météo (moins de 4 Bt, sans houle), le choix des bateaux (si possible volumineux et avec dérive), et la gestion du chargement (finalement le truc le plus ennuyeux).
Sylvaine communique sur l’importance de n’emmener que le strict nécessaire.
Vendredi, jour de départ. Les bateaux sont répartis, Sylvaine s’approprie le super Cordouan confortable et agile, Francis souriant prendra le premier Kitiwec venu, Christian malin le kitiwec le plus léger, Olivier plus tardif le Kitiwec qui reste, Manu frustré souhaite un K17 mais se verra attribuer un shoreline dont le comportement dans le vent est jugé plus fiable. L’Empower, le Nordkapp et « le bateau de Denis » sont aussi de l’expédition.
Et c’est parti pour la première étape du voyage, un F1 de la banlieue rennaise… les chauffeurs se relaient, la route et la nuit se passent sans problème.
Et c’est reparti pour la deuxième étape, en route vers la mer. Halte à la forêt Fouesnant pour du pain… et du cash… et un café… et du vin… et de l’essence. Les uns se sentent déjà en vacances, les autres piaffent d’impatience.
Et c’est reparti pour la troisième étape, la pointe de Mousterlin, le parking est vite trouvé, au plus proche de la mise à l’eau, l’ile aux Moutons est visible au loin.
Les bateaux sont déchargés et chargés. Les vivres et le matériels ayant fait l’objet d’un intense réflexion tout rentre dans les bateaux en un temps record.
Picnic sur la plage et en route pour l’aventure. Nous sommes enfin sur l’eau.
Les 4 NM vers l’ile aux Moutons sont facilement franchi, l’étang de SQY est souvent plus agité.
Arrivée dans un endroit magique, sous le soleil.
Denis se jette à l’eau un phoque vient le rejoindre pour un tête à tête romantique sous les objectifs des excursionnistes émerveillés.
Malgré son nom l’île est occupée par des Sternes de diverses appellations, du sable, des huitriers pie, un phare et une jeune gardienne qui se propose de nous faire visiter son domaine tout en nous instruisant sur la vie des piafs.
Les dits piaf n’étant pas comestibles je retourne à mon bateau – Christian se lance dans une observation autonome et les 6 sociables du groupe profitent d’une expérience enrichissante sur la couleur des pattes des sternes, la tailles des œufs de Goélands et la période de floraison des fleurs du coin.
De retour de cette expédition Manu se jette à l’eau… mais le phoque reste caché. Est-il possible d’en conclure que les phoques sont moins attirés par les barbus ? le débat mériterait d’être posé mais il est temps de repartir pour une nouvelle traversée vers le vieux phare que nous apercevons au loin.
Passage d’un Fou de Bassan et observation d’un phoque qui se prélasse au soleil. Attentif, il ne semble néanmoins pas gêné par notre présence proche, il doit lui aussi pratiquer la pensée positive le bestiau !
Une heure plus tard nous atteignons notre destination : le nord de St Nicolas que nous contournons par l’Est. Avec ce niveau d’eau nous devons également contourner Bananec pour accéder à « la chambre » qui de fait porte bien son nom puisque de nombreux bateaux de tailles diverses mais souvent respectables sont au mouillage… la fréquentation des lieux n’est pas sans rappeler le parking d’un supermarché francilien un samedi matin. Le paysage quant à lui n’est pas sans rappeler un décor de cartes postales.
Débarquement facile à quelques pas du gîte. Décidément bien organisée cette sortie !
Spartiate n’est finalement pas un terme adapté à cet endroit lumineux, propre, spacieux, accueillant et avec une vue magique.
Il ne manque que l’eau pour se doucher mais bon… en sortie Kayak est ce dimensionnant ?
Des tables installées au soleil nous invitent à nous délasser autour d’un cake au fruit et de gorgées de bières.
Les uns partent se promener, d’autre se baigner ou encore faire des ronds dans l’eau en initialisant le concept échangiste (google est ton ami) du WE : Manu enfourche le Nordkapp, Olivier le Courdouan que Sylvaine aime tant et je teste « le bateau de Denis ».
Michele reste fidèle à sa monture et espère pouvoir pêcher.
Après quelques coups de pagaie, un bas de ligne perdu et la confirmation que la pêche est une activité peu compatible d’un groupe de « non pêchant » les navigateurs du soir rejoignent les baigneurs frigorifiés.
L’apéro et le repas sont l’occasion d’un entrainement à la bienveillance… le concept est unanimement approuvé, le passage à la pratique est délicat.
Préparation de la navigation du lendemain et chacun regagne sa banette ou son coin de plage.
Dimanche, début de la rotation autour de l’Archipel, les échanges d’embarcations se poursuivent (qui n’a pas encore testé le Cordouan ?).
Michele nous guide à travers les rochers, Cath n’étant pas là nous rencontrons des phoques derrière chaque caillou.
En route vers l’ile du Loch, celle de la famille Bolloré, qui, comme son nom ne l’indique pas est occupée par des chèvres (l’ile hein pas la famille).
Christian a repéré une crique de sable au sud de l’ile (google est son ami), la crique est bien là, accueillante.
Repas sous l’œil des goélands, ils espèrent sans doute pouvoir gouter à l’excellente salade… les volatiles sont déçus, Denis est parmi nous il n’y aura donc pas de reste. L’appétit de Denis peut-il être (en partie) responsable de le diminution du nombre de goélands ? le débat mériterait d’être posé mais c’est l’heure de la sieste puis d’organiser un nouvel échange de bateaux et de repartir à la découverte de Penfret (Qui veut le Cordouan qui ne glisse pas si bien ?)
Tour de l’ile Penfret (celle de la jeunesse d’Olivier) et halte sur le banc de sable (celui de toutes les brochures touristiques). Il y fait chouia frais, nous nous couvrons, échangeons les bateaux (quelqu’un veut naviguer dans le Tupperware orange ?) et partons en direction de fort Cigogne (celui de la jeunesse de Sylvaine). Débarquement et rapide visite.
Retour au gîte, apéro et repas sont l’occasion d’un entrainement à la provocation et à la mauvaise foi… le concept est unanimement condamné, la passage à la pratique est très facile.
Notre ami pêcheur cherche le nase parmi nous… les critères d’élégance et de finesse sont difficiles à remplir.
Etat des stocks de vivre, il reste pas mal d’eau… qui n’a pas consommé sa ration quotidienne ? une participante souhaitant garder l’anonymat expliquera «pour ma part j’ai bu plus d’alcool que d’eau », ne cherchons pas plus loin !
Check météo pour la navigation du retour vers le continent : RAS. Nous n’aurons ni pluie, ni vent, ni houle pendant ces 3 jours, à douter même d’être en Bretagne. Qu’est donc que la Bretagne ? le débat mériterait d’être posé mais c’est l’heure d’aller se coucher, chacun regagne sa banette ou son coin de plage.
Dimanche matin, petit dej, rangement et chargement sont expédiés.
Le swap d’embarcations continue (on tire au sort pour savoir qui prend le Cordouan ?).
Direction l’ile aux moutons, un coucou rapide à la gardienne dont une partie du boulot est tout de même de chasser, d’avril à octobre, les candidats au bivouac… faut protéger les zoziaux, surtout le Sterne Caugek sans doute baptisé ainsi en l’honneur du kayak du même nom.
Nous tentons de repérer la pointe de Mousterlin sur la cote à l’horizon. Une route entre 350 et plein nord devrait nous ramener à la maison.
Un groupe de dauphins au loin… le cahier des charges animalistique est atteint.
Le retour est l’occasion d’un entrainement à la circulation d’informations dans le groupe… le concept est unanimement approuvé mais le passage à la pratique est loupé malgré les efforts d’Olivier. Echec de l’adhocratie.
Pied à terre, le camion est toujours là, nous sommes toujours 8, tout va bien.
Le vent se lève, la fenêtre météo était parfaitement dimensionnée…Est-ce dû au talent de notre couple d’organisatEURS ou à la chance ? le débat mériterait d’être posé mais il est temps de prendre la route pour rentrer en région parisienne.
Retour sans bouchons, les conducteurs se relaient au son de discussions aux sujets variés : kayak au féminin, huile de palme, féminin et société, koalas, revenu minimum pour tous, subventions, prêle et décoctions… toute cela agrémenté d’un soupçon de mauvaise foi et d’un brin de provocation.
Merci à tous pour cette sympathique sortie.
Les photos de Sylvaine : https://goo.gl/photos/4GxrETHdq4ecRt3R6
Les photos de Mikele : https://flic.kr/s/aHskwJ5Xbt
Les photos de Manu : https://goo.gl/photos/FHLaEbAduHvbL3xk6
Les photos de Christian : https://picasaweb.google.com/1028926179 ... directlink
WE Iles de Glénan 14 au 16 Mai 2016
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