Vous l'attendiez avec impatience...et bien le voilà ce petit CR du Stage Rivière printanier. Bonne lecture.
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Vendredi : 18h00, tout le monde est là (ou presque) – Laulau et Igor arrivent en limousine avec leur chauffeur personnel (Stephan). 19 :12 tout est prêt, départ du camion. Joli record ! La Bougeard Family accompagnée de Pascal nous rejoindra demain matin.
21h30 : on traverse une région pluvieuse et brumeuse. Mais où sommes-nous ? Les habitants du camion profitent de la route pour faire la liste des courses (triée par rayon svp !) dans l’objectif d’optimiser les courses du lendemain.
0h30, le F1 de Bourg en Bresse nous tend les bras pour un repos bien mérité. Petit problème de code (oui déjà) de la chambre 127 qui ne fonctionne pas (celle de Fidelo…). Négociation avec madame F1 pour éviter de passer la nuit dans le couloir.
Samedi : 8:00, tout le monde est sur le pont. Le petit déjeuner sur la terrasse ensoleillée ravi toutes les âmes. Les vacances commencent avec un joli 19°, où sommes-nous ? Elle n’est pas belle la vie ? La navigation n’est plus qu’à une grosse centaine de kilomètres. Le chiffre stratégique du jour : 7. C’est le nombre de baguettes qu’il faut acheter…ah, non, finalement se sera 9. Au pont de Brangy, à 10h00 précises nous retrouvons nos hôtes d’opportunité Patricia et Thierry (club de Sévrier), des anciens du (JKP et de Sartrouville) qui se sont proposés pour nous accompagner sur le Fier. Rivière à volume (xx m3 de débit) qui passe par Thônes puis par Annecy avant de rejoindre ????, ne présente pas de difficultés majeures. Chacun affute sa pagaie, retrouve fébrilement ses petites affaires dans le camion ou dans les kayaks pour affronter une nouvelle rivière. Pendant que Stéphane et Thierry, s’occupe de la navette, la sieste est au programme pour le reste du groupe. Après un petit échauffement des articulations, la constitution du groupe se met en place. Thierry et Patricia en tête nous indiquent les passages à venir. Quelques détours, quelques drossages et quelques gros rochers viennent rappeler à chacun qu’il faut rester vigilant. Les vagues du Zambèze nous engloutissent parfois (et Flo un peu plus que les autres). Bruno, installé dans son Salto découvre avec plaisir les joies de la pratique de la rivière sportive. Ça change de la mer... Il fait connaissance avec les bains bouillonnants, les truites, et les gravières. Après deux heures de macération, il préfère se reposer sous un pont, pendant que nous finissons le parcours jusqu’au pont de Brogny. Belle descente sous le soleil, avec quelques baignades qui nous assurent l’apéro du soir. 13h30, nous retrouvons la voiture et le pique-nique qui nous attend dans le camion. Chacun se restaure, et c’est la préparation de la deuxième descente. Bruno prendra cette fois le hotdog avec Mimie qui n’a pas trop envie de se mouiller (pas sûr que ce soit la bonne option, mais bon, on verra bien). Pascal hésite : j’y vais, j’y vais pas ? j’y vais, j’y vais pas ?…l’eau parait froide, et la rivière est remplie d’eau ! Bon finalement, il y va. A l’arrivée, Mimie est bien trempée, mais bon, c’était bien sympa cette petite rivière apline.
Les courses au carrefour de Brogny ne sont pas si rapides que ça. Les listes si savamment organisées ont dû rester dans le camion avec Stéphane qui attends impatiemment le retour des courseurs, remorque aux fesses, car il n’y a pas de place pour se garer…(« voilà pourquoi, j’aime pas faire les courses le samedi…Grrrr »). Pendant ce temps, Mimie, Tom, Flo et Amaury prennent possession des bungalows de Lathuile. Le temps est superbe, les premières chaleurs depuis longtemps et les 29° invitent au BBQ.
Dimanche : nous voilà partis pour la découverte du Chéran. Après délibération du jury, se sera le moyen Chéran - P3 (Pont de l’Abîme à Cusy), classe III-IV (2 infrans sont notés sur le topo). Le débit est plus que bon : 23,5 m3 à la station d’Alby, on est dans le top des HE. La petite marche de 10 minutes sur une pente glissante et abrupte en décourage plus d’un et nous partons à la recherche de « l’embarquement des familles », à la passerelle du Chéran. Une petite clairière s’offre à nous au bord du torrent montagneux. Les vagues nous appellent. Cette fois, c’est Mimie qui s’occupera de Tom et Stephan qui s’arme d’un Kendo, le rouge bien sûr ! Le groupe s’organise, entre les ouvreurs, les suiveurs, les fermeurs, les hotdogueurs, chacun trouve une place, et chaque place trouve quelqu'un. Le volume du Chéran est très bon et les trains de vagues nous arrosent copieusement, n’oubliant pas de nous rafraîchir au passage. Les ouvreurs guettent l’arrivée du premier infran. La sécu se met en place. Flo qui passe dans les premiers, découvre l’expression « se mettre sa mère ». Ce n’était pas son jour : les lentilles qui ne voulaient pas se mettre le matin, la roche, les branches, son mousqueton qui lâchent …et Flo aussi. Mais plus de peur que de mal, les rescapés s’en sortent indemnes. Puis tout le monde repart dans les gorges du Chéran. La végétation est présente là où on ne l’attend pas, les cascades viennent alimenter le Chéran pour le plaisir des yeux. On préfère stopper avant le barrage sous un pont dominé par le joli village de Cusy pour ne pas finir ratatiné sur le mur en béton, et ce malgré les conseils d’un autochtone peu avisé…. Le camion lui nous attend au barrage ! Stef et Pascal Secouet (un ancien du CKTSQY) décident de tenter la sortie ultime avant le mur puis de ramener le camion. Pendant ce temps nous grimpons à travers la pampa et un escalier bien raidos qui nous ne rassurent pas tous sur l’état de notre forme physique. Ouf ! On souffle, de toute façon, il est trop tard pour faire la seconde partie. Le camion arrive ; on se change et on arrime les bateaux ; direction Annecy le vieux pour une visite touristique. Flo profite du bord du lac pour se reposer pendant que le groupe va prendre un petit jaune en terrasse, une petite bière au troquet, ou un petit diabolo au bistro ; le tout sous le soleil évidement. Philou et Lolo s’offrent un petit détour par le glacier (le plus vieux, le meilleur, le plus du plus de la mort qui tue…), avec deux boules et le sourire de la crémière. Malgré une course effrénée à la recherche de la petite Flo (même pas vrai ! Elle était à l’heure, elle ), ils arrivent avec quelques minutes (cf. un bon quart d’heure…) de retard au camion sous le regard massacreur de Steph. Retour au gîte pour un petit apéro et bon dîner en terrasse.
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Lundi : Petite matinée tranquille sur le bas Chéran, la rivière s’apaise. Les zig et les zag s’enchainent dans la gorge alimentée par de jolies cascades de temps en temps. Aucune difficulté à signaler… c’est juste le plaisir de pagayer. Le barrage de l’arrivée est bientôt en vue : on passe, on ne passe pas ? Stéphane : « bon alors vous la prenez votre décision ? » Finalement on porte rive gauche. Flo avait inversé son cerveau et a donc porté sur l’autre rive gauche accompagnée de Laulau et Christophe. In extrémis, Igor œil de lynx, nous invite juste à temps à débarquer rive gauche. La descente a été plus rapide que prévu, il est trop tôt. Il faut appeler et attendre le taxi (Stéphane) qui pensait être peinard encore pour quelques heures… Pique-nique sous l’arbre parapluie et départ pour la suite du programme. Après une heure de navette, c’est avec un plaisir non dissimulé que Laulau, Stephan, Amaury et Igor voient le Borne arriver. Laulau qui s’était retenu toute la matinée sur le Chéran pour conserver ses forces, va pouvoir envoyer du steak. Départ au-dessus du petit Bornand pour une petite heure de toboggan. 16 :30, il est juste temps de se préparer pour une deuxième tournée. J’y vais, j’y vais pas… j’y vais, j’y vais pas…(devinez qui je suis ?) Finalement il va…Pascal se joint au club des 4. Malgré un entraînement de sportif de haut niveau supervisé par le coach tous les jeudis soirs, le souffle manque. Dans chaque contre, une petite voix se fait entendre : « attendez, attendez, j’ai besoin de souffler… ». Finalement, tout le monde arrive en bas, bananes sur le visage et l’oeil pétillant. Pendant ce temps, les garçons prennent un cours de sifflet de chapeau de gland sous la houlette de Flo qui explique la recette grand paternelle. Retour au camping où Mimie nous avait fait cuire les patates pour le concours de tartiflette entre Laulau et Stephan. Fin de l’histoire : tout est englouti. Flo s’est occupé de la salade pendant que les gars s’occupaient des tartiflettes. Chacun son truc…
Mardi : Rangement du campement. A 10h00 tout le monde est prêt et monte dans le camion. Seul le sac de Christophe n’a pas voulu grimpé avec ses petits bras musclés et... a attendu sagement que la voiture balai vienne le recueillir.
La veille au soir, après moultes tergiversations de l’équipe, la décision avait été prise : ce sera à nouveau le P3 du Chéran. Maintenant qu’on connait la route…et la rivière, il faut en profiter. Le niveau a bien baissé, on est à 16m3. Les trains de vagues sont moins hauts et Flo voit enfin au-dessus de son bateau. L’infran a laissé place à un petit pissou à gauche où Amaury nous gratifie d’un joli planté kayak dans la petite chute (si, si, on a les photos…et même la vidéo. On n'arrête pas le progrès...). La gorge est toujours aussi jolie et le débit un peu moins fort nous permet de mieux l’apprécier. L’arrivée est en vue avec son escalier de la mort qui tue… Stéphane en profite pour faire une séance de cohésion de groupe : bataille rangée, tout le monde à l’eau.
Et puis comme d’habitude, pique-nique, remorque,…route, passage par le brouillard et la pluie (mais où sommes-nous ?) et arrivée au local avec les merreux.
Et oui, c’est déjà fini…. Quand est-ce qu’on recommence ?
Les rivièreux.
Quelques images, vidéos et dossiers :
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Stage Eau vive Printemps 2012
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