Le CR du week-end. On n'avait que ça à faire dans le camion...Bonne lecture
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Mercredi : Rendez-vous à 18h30. Laurent, qui attendait un appel de Matignon (on ne sait jamais pour un poste de chef de cabinet… de toilette), décide de monter dans le train, il pagaie contre les rames et, il est repêché par Stéphane à la gare de Trappes. Petit détour chez Mimie pour chercher les papiers de Stephan, arrivée au local à 19h30… et la remorque est à plat : les bateaux sont étalés… Il faut jouer au mécano pendant un peu plus d’une heure pour encastrer les bateaux multi-couleurs… Gonflé à bloc, le convoi fonce dès 20h30 en direction des bouchons du vendredi soir…Stéphane fait chauffer son GPS qui nous trouve un rallongi (en km) coursi (en temps) par les routes vallonnées qui bordent la A104. Bourg en Bresse et son F1 n’ont qu’à bien se tenir, on arrive... Stéphane qui avait mangé son sandwich au local a dû être supplié sur les coups de 22h28 pour un court arrêt dîner… Igor est enfermé dehors par la jolie hôtesse du restoroute qui ferme à 22h30. Ouf, il est sauvé in extremis par le diplomate Pascal L. Flo prend la suite pendant que ça ronfle à l’arrière du camion. 01h30, Bourg en Bresse et son Formule 1 sont en vue. Un petit détour par le parking du restaurant, et on y est. Stéphane en fin connaisseur de l’hôtesse d’accueil, négocie l’ouverture du parking et nos chambres. Le ménage n’est pas fait dans l’une ; les codes d’accès ne fonctionnent pas, deux gars éméchés tambourinent toute la nuit ;…Nombreux sont ceux qui n’ont pas pu fermer l’œil de la nuit…Ah le service, c’est plus ce que c’était ! Après un petit déjeuner sur la terrasse ensoleillée (encore !) agrémenté de ses nains de jardin (non Flo, on ne parle pas de toi), nous voilà repartis à l’assaut des belles Alpes.
Jeudi : à la recherche du Giffre, petit rivière alpine du côté de Sixt fer à cheval. L’échelle de Samoens, est sous les 20 cm, pas terrible... Il faut aller voir un peu plus haut ce que donne cette rivière. L’eau est claire et limpide ; issue de la fonte des neiges, elle est également froide et les combis sont donc de rigueur. Stephan se dévoue pour la navette en espérant trouver une voiture. Pendant ce temps, le reste de l’équipe improvise un « badaboum » de kayak. La sculpture est originale.
Voilà Stephan qui revient, annonçant le départ pour cette jolie petite rivière. 100 m de nav, et Pascal L. et Philippe ouvrent le bal des bains. Quelques mètres et les gorges de Tines sont à l’approche. Laulau, Igor et Stephan tentent la passe sautillante en rive droite, pendant que les autres choisissent le portage rive gauche. Quelques belles vidéos et photos, et nous repartons sur l’eau turquoise, la falaise nous surplombant sur une cinquantaine de mètres. Chacun profite de la vue à sa manière, et Pascal L. profite de l’occasion pour parfaire sa topographie des fonds de rivières et dire bonjour aux truites. La sortie des gorges nous ouvre la vue sur les montagnes verdoyantes ; les sommets enneigés et le soleil qui nous réchauffe. La descente aura duré une heure, le temps est magnifique, tout le monde est d’accord pour refaire un petit tour de manège… El Diablo nous gratifie de quelques sorties de trajectoires ; Rénald et Pascal’eau rejoignent les trois experts pour jouer à saute cailloux dans l’entrée de la gorge profonde (mais ombragée). Une bien belle journée pour démarrer ce week-end. Direction Thonon les bains et son camping de Saint Disdille : le disdillou boudouiou, non celui d’en face… Le camp est vite monté, on a les piquets et … les tringles à rideaux de « J’ai mal au kayak ». Un bon plat de spaghetti bolo et au lit (certains ont du retard à rattrapper…)!
Vendredi : le parcours classique de la Dranse de Savoir est au programme. Stephan s’y colle pour la navette et revient top chrono en 5 minutes (ah les gars, faut toujours qu’ils la ramènent…). Pendant ce temps, Pascal L. découvre avec stupéfaction qu’il a pris la jupe de transport…pas facile pour naviguer. Ni une, ni deux, il trouve une navette pour redescendre à l’arrivée, changer de jupe et un retour express au point de départ (moins de 5 minutes, quel charmeur !). Embarquement plage ou à l’armoricaine d’un petit surplomb sont au menu. Le plongeon dans l’eau turquoise en attire plus d’un. Premier petit rapide, et le festival des bains commence. Bilan : Pascal L. 3, Giboulain 2, Rénald 1.
Après un déjeuner chaud au camping (lentilles et saucisses barbecue svp !), c’est reparti pour la Dranse de Savoir. On élève un peu de niveau avec le parcours dit des ex-infrans (IV, IV+) pour un petit groupe (Laulau, Igor, Stephan, Pascal H. et Flo). Stéphane s’y colle pour la navette, et malgré son short de beau gosse, il a du mal à trouver une navette à cette heure-ci de la journée. Son charme naturel n’ayant pas suffi, il lui fait travailler ses relations auprès des jeunes filles du JKP (+ de 18 ans quand même, tout va bien…). Et promis, ce soir, petit détour par Décathlon pour compléter sa panoplie avec des lunettes blanches insubmersibles de beau gosse (non, ce n’est pas Polnareff qui est sur l’eau… ). Pendant ce temps, le petit groupe part, kayak sur l’épaule rejoindre le départ. Les efforts sont récompensés, la descente s’annonce tonique et rafraichissante. Tout le monde est prêt, Stephan donne l’ordre de passage et le départ. La descente slalomée s’enchaine rapidement entre les blocs de roches et nous voilà arrivés sur la barre à rappel. La sécu se met en place. Chacun passe à son tour. Flo, pour qui c’est l’année des machines à laver, profite du passage pour tester la passe et s’entrainer au bouchonnage. Après quelques poignées de secondes passées sous le bouillon et les remous, elle se jette dans les bras de Stephan (mais non Mimie, j’ai juste attrapé un bras. Ah ces gars !), qui sont les bienvenus pour clore la séance ! Laulau sort ses muscles pour ramener tout le monde au bord, pendant qu’Igor, tel Steven Spielberg filme la séance souvenirs souvenirs. Car un sketch sans caméra n’est pas un sketch… On reprend ses esprits et la descente repart en direction de la passe à Morel. Pascal et Flo préfèrent porter et se poster en sécu pour assurer Igor, Laulau et Stephan. Comme d’habitude, les caméramans sont de sortie et poster aux endroits stratégiques pour immortaliser les plus belles figures de style (n’oubliez pas de voter…)
Le groupe se reforme au complet et c’est reparti pour le parcours classique de la belle Dranse de Savoie sous le soleil alpin…. De la Dranse à la danse, il n’y a qu’un petit R joyeux, alors direction le camping pour la soirée…. Fondue ! Soirée savoyarde avec sa fameuse fondue au vin blanc et ses quatre petits fromages et au.. vin blanc (on l’a déjà dit ?). Laulau est toujours à l’eau ! Ce soir c’est soirée cinéma en plein air pour visionner les descentes du jour…. Mais écourté par quelques gouttes de pluie… On ne verra pas ce soir les figures de Flo…
La boulette du jour by Pascal L. : prendre une jupe de transport pour naviguer….
La phrase du jour by Laurent : « j’ai bu trop d’eau, j’ai mal au foie »
Samedi : Ce matin au Disdillououou, c’est matinée tranquillououou pour reposer les muscles (…les quoi ?). Il faut recharger les bouteilles de gaz, passer à la banque, acheter le journal et faire le plein. Ping-pong pour Rénald et Flo. Vu les niveaux d’eau, cette après-midi sera à nouveau consacrée à la Dranse de Savoie après un petit détour par Outdoor où Pascal H. investi pour une nouvelle jupe et une nouvelle combinaison (qui ne verra pas l’eau…, il faut la baptiser sur la Cure avant… le Morvan d’abord, y’a des priorités dans la vie !). Cette fois, c’est Flo qui s’y colle pour la navette. 6min25 top chrono, bon score ! Sans oublier le téléphone insubmersible et la boite à vidéo de Stéphane. Bien joué ! Il est juste temps de graver les pixels du passage de Stephan et Igor dans la passe à Morel. Encore de belles figures pour cette passe. Le groupe est au complet, et c’est reparti pour une belle descente. Igor et Pascal L., tels deux saucisses s’enfilent dans le hot dog. Il ne manque que la moutarde pour épicer la descente sketch’up. Le niveau d’eau a monté et les trains de vagues sont un peu plus francs que la veille. On profite de quelques belles vagues pour tenter quelques surfs et la descente se poursuit jusqu’à AN Rafting. Flo, Igor, Pascal L. et Philippe repartent pour un tour de manège pendant que les autres profitent du soleil et de l’attente pour se reposer. Chacun prend toujours autant de plaisir à pagayer sur cette eau limpide et fraîche au beau milieu des montagnes. Sur la fin du passage « de la pille de pont », la jupe de Flo plie sous le poids de l’eau qui en profite pour s’engouffrer dans le Kendo. Le petit contre rive droite devient l’objectif à atteindre sans couler…pour Flo et son bateau plein d’eau avançant en chandelle avant. Mission réussie et les voilà repartis vers la vague à surf, les petits trains de vagues et l’eau bouillonnante. L’arrivée est là : les saucisses sont cuites ! Flo et Fidelo bien rincés !
Break de fin d’après-midi : balade au bord du lac au travers de la marina de Port Ripaille, rebaptisé Port Rupin. La réserve naturelle du delta de la Dranse et ses habitants : canards, grenouilles, moustiques, grèbes huppées, malouines, milans,….pendant qu’Igor, et Stephan se font ridiculisés par Flo au ping-pong (Même pas vrai, matchs très serrés. Ah ces filles !). Il faudra penser à la revanche…un de ces jours…
Au menu ce soir : El risotto. Stephan à la pression. Des mois d’entrainement secret (ça va Mimie ? t’en n’a pas marre de manger du risotto tous les jours ?) pour revenir concourir à Top Chef kayak 2012 et effacer le dernier drame culinaire de l’Isle de la serre 2011 ! On ne connaitra pas la recette… mais c’était bon, autant que le « couscous crème fraiche » de Pascal L. ! Ce soir, après le festival de Cannes, Igor d’Hossegor, nous propose le programme télé avec dans le rôle titre « Flo fait du kayak », euh « Flo et son kayak », euh non « Flo nage avec son kendo »…
La boulette du jour by Philippe : oublier son gilet dans le camion pour se faire équiper par AN Rafting d’un magnifique gilet tout bleu.
Dimanche : Réveil sous le soleil… rangement du campement, re-mécano pour faire rentrer l’ensemble du bordel dans la remorque… Giboulain s’occupe des bouteilles au conteneur vert à verre… Lolo va acheter le JDD …du dimanche. Puis, direction la Dranse de Morzine via les cimes après un petit détour paysagé par la Dranse d’Abondance où l’eau n’était pas en abondance… Petit pique-nique sur le bord de la rivière. La petite troupe embarque, Pascal L. descend la route à volo et la remonte avec bonheur... La Dablin family monte dans le camion pour suivre les prouesses de la fine équipe. Steph trouve les bons spots pour filmer les exploits des téméraires qui nous régalent de sketchs en torrent que dis-je, en cascade ! Le rôle titre est assuré par « Phil de l’O » qui n’a plus trop le sens de l’eau. Dans le meilleur second rôle « Flo et ses cacahouètes (-pirouettes) » puis ; Rénald le bucheron (cf. massacre à la tronçonneuse) ; Pascal H. et son petit esquimo de derrière les fagots (cf. Bibi phoque !)… mais quand même dans la boîte à film ! On retrouve Filou, et un peu plus loin …son kayak… en fait…beaucoup plus loin… Au détour d’un virage, oh miracle, au mirage, un kayak cravaté nous attends. Stephan, transformé en maya l’abeille, remorque le chalutier à la dérive. Pendant ce temps, Pascal L. tourne toujours les pédales et tourne en rond à la recherche du kayak perdu. On recharge le mécano-remorque pour partir sous le soleil, en flirtant avec les 30°C…puis viennent la pluie, les éclairs, la grèle, la neige, les tornades…. Bref le déluge et à peine 10°C (devinez où on est ?), le retour en région parisienne est raide… mais le cœur est chaud ! Happy end. Quand est-ce qu’on recommence ?
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Le festival des boulettes du jour by Philippe :
1 – laisser filer sa pagaie dans les rapides
2 – laisser filer son bateau au fil de l’eau et finir la descente à pied.
3 – surveiller l’arrivée de la troupe depuis le pont et prévenir le chauffeur de repartir au moment où les kayakistes débarquent
4 – Casser la porte basculante de la remorque bagagière
5 – Claquer la porte du hangar en laissant les clés à l’intérieur
6 – Oublier son chéquier au moment de payer la sortie
Dis ? Quand est-ce que tu t’arrêtes ?
Les rivièreux
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Les Dranses Mai 2012
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